Préparez vos vieux jours tout en bénéficiant de multiples options fiscales, en plaçant votre argent dans un Plan d’épargne retraite PER ! Ce produit en effet est le fruit d’une réforme par la loi PACTE ; il reprend également certaines dispositions applicables avec les contrats ancienne génération. Ces options fiscales font partie des nouveautés que propose ce plan, dont voici ce qu’il faut retenir afin de choisir celle qui vous convient le mieux.
Les nouveautés en termes de fiscalité
Le PER propose désormais la possibilité de profiter d’un allègement fiscal, soit en phase de constitution de votre épargne, soit au moment du rachat de votre contrat. La fiscalité à la perception des rentes viagères sera également fonction de votre choix au moment de la phase d’alimentation de votre PER.
L’allègement fiscal en phase de constitution de l’épargne
Vos revenus imposables seront déduits du montant de votre prime de versement, ce qui vous permet ainsi de réduire votre impôt sur le revenu. Ainsi, plus vous injectez de l’argent dans votre plan, plus vous tirez profit d’un allègement fiscal qui viendra alors rentabiliser votre PER.
Voici les conséquences de ce choix :
- si vous sortez en capital (pour l’acquisition de votre résidence principale – à tout moment – ou lorsque vous partez à la retraite), le montant que vous débloquez est assujetti à l’IR, suivant le taux marginal d’imposition et le barème par tanche de l’impôt sur le revenu. Ce montant est également concerné par le paiement des prélèvements sociaux, et les plus-values sont taxées suivant le PFU ou flat tax de 30%
- si vous sortez en rente, au départ à la retraite, vous serez soumis au régime de la rente viagère à titre gratuit. Ainsi, vous tirez profit d’un abattement de 10% qui est forfaitaire, et qui sera calculé par le service des impôts
Autre option possible : la renonciation à l’avantage fiscal en phase d’épargne
Autre nouveauté notable apportée par la loi PACTE : vous pouvez renoncer à l’avantage fiscal en phase d’épargne, c’est-à-dire que vous vous abstenez de déduire vos primes de versement de vos revenus imposables. Voici les avantages dont vous bénéficiez en choisissant cette option :
- si vous sortez en capital (acquisition de votre résidence principale à tout moment ou déblocage au départ à la retraite), le montant de votre retrait sera uniquement taxé des prélèvements sociaux. Les plus-values continuent, quant à elles, à être taxées du PFU de 30%
- si vous sortez en rente, au départ à la retraite, vous profiterez plutôt du régime de la rente viagère à titre onéreux. Dans ce cas, l’abattement est fonction de votre âge – alors que vous devenez crédirentier) et ce, au moment où vous percevez le premier versement de votre rente.
Quels plafonds de défiscalisation ?
La défiscalisation tient compte d’un plafonnement fixé par la loi, notamment si vous êtes un travailleur indépendant ou un salarié.
- si vous êtes un indépendant : c’est le montant le plus élevé par rapport à deux options qui sera pris en compte. Ces options considèreront le montant du bénéfice imposable de 2021 (suivant la limite de 329 088 euros ou la fourchette de 41 136 euros à 329 088 euros)
- si vous êtes salarié : ce seront les revenus professionnels de 2021 qui sont les éléments de base pour le calcul fiscal, et ces derniers devront être nets de frais professionnels et de cotisation sociale en ce qui concerne la base dudit calcul.
Ces conditions s’appliquent uniquement sur les versements volontaires que vous aurez réalisés. Ceux-ci peuvent s’effectuer aussi bien sur votre PER individuel (PERIN) que sur votre plan collectif (PERCOL et PERCAT).